Jeux et sports traditionnels


SPORTS

Le sport s’appuie sur la présence de 4 critères : • Une situation motrice • Un système de règles • La compétition • L’institution
Dans les sports collectifs, le jeu s’appuie sur une pratique de coopération fondée sur des tactiques collectives (passe, protection, soutien, appui, etc.). Les interactions de coopération sont toujours au service de l’opposition.
Une attention particulière est portée sur l’égalité des chances des compétiteurs : mêmes terrains, mêmes droits, même matériel, voire mêmes catégories d’âge, de poids, même genre. Cette équité initiale plaide en faveur de la loyauté et du bon esprit.

JEUX TRADITIONNELS

Certains jeux traditionnels sont dépourvus d’objectif compétitif : rondes, jeux chantés. Ces jeux valorisent la joie de la participation partagée et favorisent la cohésion du groupe. Certains jeux possèdent la même structure d’opposition absolue que celle du sport : gendarmes et voleurs, drapeau, jeux de boules, de palets, de quilles, etc. Dans certains d’entre eux, les actes de coopération sont pris en compte : passe à dix, ballon capitaine, balle au prisonnier. Dans des nombreux jeux traditionnels, la compétition présente des caractéristiques favorables à l’instauration de rapports sociaux souples et accueillants :
  • la défaite est provisoire et peut être rachetée par un succès
  •  l’échec est dédramatisé car il n’est pas comptabilisé dans le score final : les 4 coins, la balle assise. Le joueur alterne les échecs et les réussites. 
La compétition est partageante. Chaque joueur y trouve son compte. Des jeux évitent la stigmatisation des perdants :l’épervier, la balle au chasseur. Le joueur touché n’est pas exclu. Il change de camp et devient partenaire de ses prédateurs. De vaincu, il fait partie des vainqueurs. Ce type de compétition partageante qui fait goûter à la victoire tous les participants se révèle propice au développement de l’entente, de la coopération, de l’entraide et de la solidarité.
Les jeux paradoxaux sont des jeux sportifs dans lesquels les joueurs se retrouvent à la fois partenaires et adversaires : poules, renards, vipères,
Les jeux traditionnels et les sports reposent sur l’acceptation par les pratiquants de règles correspondant à un véritable contrat social auquel tous les participants adhèrent volontairement. Cette acceptation d’une loi est le fondement même de la vie du citoyen.
Ces quelques lignes sont extraites d’un article de Pierre Parlebas, Revue EPS n°343


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Quelques sports traditionnels

Le jeu de paume, ancêtre du tennis, fut le sport le plus populaire du XIIe au XVIIIe siècle. 
Le jeu de paume est pratiqué depuis un millénaire. Initialement joué à main nue ou gantée de cuir, il est ensuite devenu un sport de raquettes. Il est l'ancêtre direct de la pelote basque, de la pelote valencienne, du tennis et d’autres sports de raquette. Un joueur de paume est un paumier ou paumiste.

Histoire du jeu
La paume consiste à se renvoyer une balle, appelée un éteuf, au-dessus d'un filet à la manière du tennis et se pratique en individuel (1 contre 1) ou en double (2 contre 2), mais aussi à 3 contre 3 ou 4 contre 4 pour les variantes de longue paume. Dans ce sport les points étaient comptabilisés un par un, mais à chaque point gagné le joueur, d'abord situé à 60 pieds du filet, devait se rapprocher pour servir. Le premier point donnait ainsi le droit d'avancer de 15 pieds, idem pour le deuxième, ce qui faisait 30 pieds au total, au troisième point le joueur devait se rapprocher à nouveau mais de 10 pieds seulement pour ne pas être trop proche du filet; il avait donc gagné 40 pieds. C'est ce qui a inspiré la façon de compter les points (15, 30, 40 et jeu) utilisée au tennis.
Le port d’un gant de cuir afin de protéger la main qui frappe la balle se généralise à la fin du XIIIème siècle. La paume se pratique à l’origine en plein air mais dès le XIVème siècle les terrains de jeu sont couverts d’un toit donnant naissance aux salles de jeu de paume, aussi appelés « tripots ».
On trouve la première mention d’une raquette pour jouer au jeu de paume en 1505, le battoir, raquette pleine en bois. La raquette, à la différence du battoir, possède un cordage. Le xvie siècle est l’âge d’or du jeu de paume en France. La pratique à main nue perdure.


Le jeu de paume aujourd'hui

Quand la France délaisse le jeu de paume au xviiie siècle, il trouve refuge au Royaume-Uni et aux États-Unis. Ces deux nations figurent aujourd'hui parmi les plus fortes tout comme l'Australie alors que la France tente un timide retour dans les « tripots ».

Le jeu de paume fut le premier sport à attribuer un titre de « Champion du Monde » dès 1740 et sans interruption jusqu’à aujourd'hui. 
Il existe en France trois salles où l'on joue encore à la paume : une au château de Fontainebleau, une à Paris et une dernière à Pau.

Aujourd'hui, la pétanque est considérée comme le sport traditionnel par excellence. C'est un jeu pratiqué avec des boules en acier. 




La pétanque
Les règles du jeu


SURFACE DE JEU :
Les pistes dans les parcs publiques sont souvent idéales, aussi bien que les cours de récréation et n'importe où on trouve de la terre battue.
ÉQUIPE :
Le jeu doit absolument se jouer entre deux équipes en compétition. Pourtant le numéro de personnes qui composent les équipes est variable d'un seul (style tête à tète) jusqu'à quatre. Les groupements préférés sont deux contre deux (doublettes), et trois contre trois (triplettes). En doublette et tête à tête, chaque joueur dispose de trois boules, et en triplette deux.
LE CERCLE ET LE COCHONNET (le but) :
Un joueur de l'équipe qui gagne le tirage au sort (une monnaie lancé à l’aire) trouve un endroit qui lui plaît et gratte un cercle dans le terrain de diamètre à peu près 50 cm. (officiellement entre 35 et 50 centimètres). Ensuite, il lance le cochonnet en n'importe quelle direction sur une distance entre six et dix mètres. Attention! Le cochonnet n'est pas valable s'il arrive plus proche que 50 cm. d'aucun mur, d’arbre, ou de limite accepté entre les équipes.
LE JEU :
Le jeu commence quand un joueur de la première équipe, les deux pieds placés dans le cercle, lance une boule tentant de la placer aussi près que possible au cochonnet, et devant le cochonnet par préférence. Ensuite la deuxième équipe doit jouer jusqu'à ce que, au moins une de ses boules soit plus proche au cochonnet que la boule déjà lancé par l'autre équipe.
DÉPLACEMENTS DE LES BOULES ET DU COCHONNET :
Si le cochonnet est déplacé, le jeu continue à moins qu'il ne soit plus visible du cercle. Dans ce cas le mène est annulé et rejoué; cependant, si le cochonnet est perdu quand une équipe a lancé toutes ses boules et que l'autre équipe a encore des boules en main, l'équipe avec des boules en main marque un point pour chaque boule qui n'est pas joué.
ÉQUIPE GAGNANTE :
Lorsque les deux équipes ont joué toutes leurs boules, le mène est fini et les points sont déterminés. L'équipe gagnante marque un point pour chaque boule plus près du cochonnet qu'aucune boule des adversaires (donc le maximum de points dans un mène soit normalement six). Un joueur de l'équipe gagnante relance alors le cochonnet et on recommence le jeu. Une manche est terminée quand une équipe a marqué 13 points.


Billardsports hippiquesescrime ont aussi leur origine en France. 


(http://www.usep42.fr/spip.php?article347)
(http://parlons-francais.tv5monde.com/Webdocs-para-aprender-frances/Fichas/Cultura/p-789-lg2-Sports-et-jeux-en-France.htm)
(http://www.lonelyplanet.fr/article/10-sports-regionaux-francais-tester)
https://www.obut.com/services-et-conseils/regles-jeu-de-petanque.html

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